BULLES. – Le joyeux événement du week-end est bien sûr la montée de l’ATH en D2. Elle est déjà effective grâce à sa victoire à Besançon (23-25) samedi soir, alors qu’il reste encore quatre journées de championnat. Un parcours épatant !
REGARDS. – Deux anciennes de l’ATH étaient aux premières loges pour partager ce moment festif. Roxanne Frank, depuis le terrain, et Ilona Kieffer depuis la tribune. Tout le staff du club bisontin était aussi présent au Palais des sports, notamment Raphaëlle Tervel et Sandrine Mariot-Delerce.
STRAP. – Blessée au genou, Manon Lhou Moha, la capitaine de l’ATH, a tout de même effectué le déplacement et en a profité pour exercer sa profession kiné, histoire de prendre soin de ses coéquipières, notamment Dalila Abdesselam, Manon Hemmerlin et Lucie Baumgarten.
SHAMPOOING. – La sympathique tradition a été respectée. Les deux entraîneurs de l’ATH, Aurélien Duraffourg et Frédéric Fritschmann, n’ont pas pu échapper au détour imposé par la douche.
EMPREINTES. – La dernière fois que le club du Kochersberg avait atteint ce niveau, c’était en 2013, sous la houlette de Bénédicte Ducrocq et Dany Weitz. Manon Lhou Moha, Laura Spaety et Manon Hemmerlin figuraient déjà dans cette équipe. Où l’on retrouvait aussi d’autres noms, par exemple ceux de Frédérique Forgues, Fanny Friry, Émilie Meiss, Aline Varinot ou encore… Laura Flippes.
L’ATH II aura encore une fois posé beaucoup de problèmes à une équipe du haut de classement. Hélas, c’est encore fois par une défaite, qui s’est dessinée dans les dernières minutes, que le match se sera soldé.
En déplacement à Aulnay, chez le deuxième du classement, avec un effectif diminué par les blessées et les joueuses “montées” en équipe “une”, l’ATH II démarre progressivement son match.
Florie Ademaj aux manettes, Jade Cambus à gauche, Marina Correia à l’aile droite… le plan a changé et les Bas-Rhinoises ont besoin de s’adapter. Elles prendront cinq minutes pour s’approprier la stratégie, le temps d’encaisser un 5-2.
On retiendra que c’était à Besançon, un soir douillet du mois d’avril, que l’ATH a obtenu sa montée en Division 2, cinq ans après la précédente. Le résultat d’un attachant cheminement.
Aurélien Duraffourg, arrivé sur le banc de l’ATH en 2014, voit son travail récompensé. PHOTOS DNA – FRANCK KOBI
Il y a tant de choses à dire. Il y a l’histoire de ce match remporté face à Besançon II, la seule équipe à avoir fait chuter l’ATH cette saison. « On sentait les joueuses impliquées, évoque Aurélien Duraffourg, le… Bisontin. Je leur avais demandé d’être actrices, c’était à elles d’aller chercher ce match. »
Grâce à leur victoire à Besançon (23-25), la seizième de la saison, les joueuses d’Achenheim/Truchtersheim sont assurées de monter en Division 2 à l’issue de cet exercice.
Leur principal objectif atteint, elles vont pouvoir consacrer les quatre dernières journées de championnat à conserver leur première place dans la poule 3 de Nationale 1.
Face à la réserve bisontine, les joueuses d’Aurélien Duraffourg ont connu une première période accrochée, mais ont réussi à creuser un écart intéressant juste avant la pause (12-17).
Emmenées par Dalila Abdesselam (8 buts) et Kristyna Salcakova (7 buts), elles ont conservé une avance confortable durant toute la seconde période avant de voir les Bisontines se rapprocher un peu. Mais pas suffisamment. L’ATH s’est imposé, l’ATH est en D2.
Demain soir à Besançon, l’ATH pourrait officiellement valider sa montée en Division 2. Pour cela, il faudra s’imposer contre la seule équipe qui l’avait fait chuter à l’aller. Intéressant…
Laura Spaety et ses coéquipières peuvent valider leur montée en D2 en cas de succès à Besançon. PHOTO DNA
Le moment est forcément spécial. Toute la saison des joueuses du Kochersberg a été construite pour arriver à cet instant-là. À celui de la concrétisation. Son parcours, jalonné de quinze victoires pour un nul et une défaite, peut trouver, dans la citadelle bisontine, un premier aboutissement.
QUILLE. – Avec sa 15e victoire, obtenue contre l’ASPTT (33-28), en dix-sept matches, l’ATH est désormais très proche de la D2. Quelques points sont encore nécessaires. Les deux d’un match nul seraient très probablement suffisants. Les trois d’une victoire rendraient la chose certaine pour éviter un improbable cas d’égalité à trois.
CITADELLE. – C’est samedi soir à Besançon, la cité de Victor Hugo ou encore d’Aurélien Duraffourg (le coach de l’ATH), que tout pourrait éventuellement se jouer. Et le clin d’œil serait sympathique, car c’est contre la réserve bisontine que l’ATH avait concédé sa seule défaite de la saison (26-27) le 2 décembre.
CLAP. – Le “clapping” est très à la mode chez les sportifs. Samedi soir, Manon Lhou Moha, la capitaine de l’ATH, l’a lancé au centre sportif de Truchtersheim. Histoire de prolonger le partage avec le nombreux public qui se déplace tous les quinze jours dans le Kochersberg.
LUCARNE. – L’ATH et son challenge féminin, qui réunit des femmes d’entreprise autour de son équipe de handball, font parler. Le journaliste David Pujadas a ainsi laissé un message d’encouragement au club bas-rhinois sur son site internet.
L’ATH a encore une fois démontré l’étendue de ses ressources pour parvenir à remporter le derby contre l’ASPTT Strasbourg. Le leader a maîtrisé son sujet, de la tête et des épaules. La D2 est presque là.
Cela aurait pu être le tournant du match. Ou peut-être l’a-t-il été, à rebrousse-poil, finalement. Lorsque Dalila Abdesselam, celle qui détient les clés du jeu de l’ATH, est restée à terre à la 15e minute, cheville gauche en berne, tout aurait pu s’enchaîner différemment. On était alors à 8-8 et les joueuses du Kochersberg auraient pu perdre de leur inspiration.
Mais en fait, c’est comme si tout le monde avait alors serré un peu plus son propre jeu pour compenser l’absence.
À l’image de Victoria Divak qui va endosser le poste de demi-centre avec conviction. À l’image d’Émilie Pfaadt qui place tout de suite un tir en suspension rageur. Histoire de mettre les choses au point.
Ce match s’est joué sur un coup du sort et dans les dernières secondes. Kingersheim est venu chiper la victoire sous le nez des joueuses de l’ATH II qui avaient pourtant tout fait pour la conquérir.
Le match se lance, vivant et entreprenant, mais ce sont surtout les deux gardiennes, Johanna Heng et Tracy Moura, qui se distinguent d’abord. L’ATH II va mettre sept minutes avant de marquer son premier but. Kingersheim aurait pu en profiter davantage (0-2, 5e ) sans quelques ballons égarés en contre ou sur attaque placée.
Achenheim/Truchtersheim (ATH) a logiquement et plutôt aisément (33-28) remporté le derby de Nationale 1 féminine face à l'ASPTT Strasbourg en faisant une grosse différence après la pause. La Division 2 est désormais très proche.
La première période a été intense et serrée. Surtout, elle a été marquée par la blessure de Dalila Abdesselam, la meneuse de jeu de l'ATH, touchée à la cheville gauche dès la 15e minute.
Si l'ATH a d'abord mené (3-1), l'ASPTT est ensuite revenue (6-6) pour prendre ensuite les devants 6-7, puis 7-8 (13e), guidée par Tanja Klaric. Mais en fin de mi-temps, l'ATH a repris l'avantage grâce à Émilie Pfaadt: 15-11 (25e) et 20-16 à la pause.
La seconde période aura été à sens unique. Les joueuses du Kochersberg, en jouant plus vite et plus juste, font une nette différence dès la reprise: 26-18 (37e), puis 30-22 (50e) et 33-28 au final.
Avec cette quinzième victoire, l'ATH conforte sa position de leader. Et si l'on ajoute que Le Pouzin (2e) a battu Palente (4e), cela signifie que la montée en D2 pourrait être effective dès samedi prochain (le 21 avril) à Besançon II. Un match nul pourrait suffire, une victoire serait encore mieux.
Le derby entre Achenheim/Truchtersheim (ATH) et l’ASPTT Strasbourg a nettement tourné en faveur des joueuses du Kochersberg qui ont fait une grosse différence après la pause.
Dans ce match très important dans la course à la D2, l’ATH s’installe bien dans la partie : 3-1 (4e ). Mais, emmenée par Tanja Klaric, l’ASPTT parvient à se faire une place : 6-7 (11e ).
Arrive alors un gros coup dur pour l’ATH qui perd sa meneuse de jeu, Dalila Abdesselam, touchée à la cheville (15e ). Victoria Divak va la suppléer, avec inspiration, au poste de demi-centre. Et, malgré cela , les locales s’échappent : 15-11 (25e ) et 20-16 à la pause.
C’est à la reprise que la différence définitive se fait. Tout va trop vite pour l’ASPTT : 26-18 (37e ). Le match s’arrête quasiment là. Malgré une période de flottement, côté local, les Strasbourgeoises ne sauront pas en profiter. Kristyna Salcakova et ses coéquipières s’en vont vers une victoire sereine : 28-21 (46e ) et 33-28 au final.
Arrivée l’été dernier à Achenheim/Truchtersheim, Émilie Pfaadt, depuis son poste d’arrière gauche, participe pleinement à la belle saison de son équipe. Avec exigence et détermination.
Douze ans plus tard, Émilie Pfaadt a retrouvé le maillot de l’ATH. PHOTO DNA – Ch.A.
L’histoire est déjà belle. En septembre 2005, Émilie Pfaadt faisait ses premiers pas en Nationale 1 avec, sur le dos, le nouveau maillot noir de la toute jeune entente entre le FSE Achenheim et le Truchtersheim HCL.
TRAIN. – L’ATH file toujours grand train en tête de la poule 3 de N1 et vient de remporter, à La Motte-Servolex, avec dix buts de Victoria Divak, sa quatorzième victoire de la saison (16-25). La prochaine journée pourrait apporter davantage de clarté dans la course à la montée en D2 puisque Palente (4e ) recevra Le Pouzin (2e ).
BANC. – Avant d’aller rencontrer l’ATH samedi à Truchtersheim, l’ASPTT a remporté l’autre derby de la poule face à Altkirch (33-22). Mais il s’est disputé sans Julie Chauffeteau, main en berne sur le banc, côté strasbourgeois, et sans Sandra Lapajne, l’ancienne de l’ASPTT, en délicatesse avec un genou, côté altkirchois. Du coup, c’est une figure de la maison orange, Virginie Schueller, qui a refoulé le parquet du CSO, maillot blanc sur le dos.
Le leader a parfaitement géré son long déplacement en Savoie, l’ATH s’est imposé sereinement dans la salle de La Motte-Servolex en creusant un écart conséquent en seconde période.
Kristyna Salcakova et ses coéquipières ont encore une fois assuré pour remporter leur quatorzième victoire de la saison. PHOTO DNA
À Montigny-lès-Metz, chez un membre du quatuor de tête, la réserve de l’ATH a encaissé sa défaite la plus sévère de la saison. En toute logique…
Après avoir battu Sainte-Maure/Troyes huit jours plus tôt, l’ATH II se voyait proposer un tout autre type d’adversaire. Sophie Marangé, l’entraîneur de la réserve, s’attendait à un match compliqué. Il l’a été.
« C’est la première fois cette saison que l’on s’incline sur un score aussi sévère. Mais c’est mérité et acceptable parce que Montigny était plus fort et beau à voir jouer. Handballistiquement et physiquement, c’était au-dessus de nous. On a pris une leçon de handball, sur le terrain et sur le banc. »
Rien n’a été facile pour les joueuses de l’ATH opposées à une vaillante équipe de Saint-Étienne, mais elles ont su s’extirper de ce piège pour signer leur treizième victoire.
Manon Hemmerlin et ses coéquipières ont dû se retrousser les manches pour s’imposer contre Saint-Étienne. PHOTO DNA
La réserve de l’ATH a pris de vitesse Sainte-Maure/Troyes pour s’imposer après un match intéressant.
L’ATH II a maîtrisé le rythme du match contre Sainte-Maure/Troyes. PHOTO DNA – Ch.A.
A découvrir cette semaine dans LaSemaine, le portrait d'un homme qui vit et respire Handball, Yacine Messaoudi, responsable du centre de formation et coach de l'équipe réserve de Metz Handball.
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